Non, il ne faut pas arrêter vos traitements de fond de votre pathologie.
En effet, la priorité est le contrôle de l’asthme.
Si vous arrêtez votre traitement ou si vous le prenez de façon irrégulière, vous courez le risque des complications graves , Il faudra également corriger tous les autres facteurs de risque cardio-vasculaires notamment le tabac
Observez à la lettre et plus que jamais la prescription de votre traitement continu. N’oubliez pas de vous rincer soigneusement la bouche après chaque inhalation et cracher sans avaler le liquide .
Ce n’est surtout pas le moment d’arrêter ou de réduire le traitement de fond pour ne pas nécessiter une hospitalisation pour cet asthme..
Non, il n'y a pas de risque à prendre vos antihistaminiques pendant cette période de pandémie (COVID19)
Exemple de la cétirizine : La cetirizine bloque les récepteurs à l’histamine dont la stimulation est à l’origine des symptômes de l’allergie.
En bloquant ces récepteurs, la cetirizine et les autres antihistaminiques ne diminuent pas les défenses contre les virus et les bactéries.
De plus, si les signes d’écoulement nasal sont importants, il peut être utile de prendre des antihistaminiques plutôt qu'un autre traitement pour faire la différence avec des signes respiratoires d'infection potentielle.
On ne conseille pas de démarrer le corticoïde inhalé sans avis médical.
Votre médecin ou pneumologue pourront vous prescrire des corticoïdes inhalés s'ils le jugent nécessaire.
Si vous avez d’autres manifestations allergiques les antihistaminiques ne sont pas contre indiqués.
La réponse à cette question a fait l’objet de recommandations par plusieurs sociétés savantes.
Ces médicaments pris de façon chronique notamment pour une maladie auto-immune (lupus par exemple) ou inflammatoire (rhumatismale par exemple) ne doivent pas être arrêtés de votre propre initiative.
En effet, tout arrêt injustifié du traitement pourrait entrainer une rechute de votre maladie et compliquer votre prise en charge dans le contexte actuel.
Compte tenu de votre fragilité, il est indispensable d’adopter les mesures préventives recommandées (gestes barrières et confinement au domicile autant que possible).
En cas de signes évocateurs d’infection (fièvre, toux, courbatures, difficultés à respirer ...), il faut contacter votre médecin traitant.
Non, il ne faut pas arrêter votre traitement.
En cas d'hypothyroïdie : l'arrêt de votre traitement substitutif par levothyroxine vous expose à une récidive des symptômes d'hypothyroïdie.
Votre traitement ne vous expose en aucun cas à un risque accru de contracter le virus.
En cas d'hyperthyroïdie : l'arrêt de votre traitement par antithyroïdien (carbimazole, Néomercazole®, propylthiouracyle..) vous expose à une récidive de l'hyperthyroïdie.
Des cas de baisse du nombre de globules blancs chez des patients traités par antithyroïdiens de synthèse, qui augmenterait la sensibilité aux infections, ont été rapportés, mais ils sont rares et surviennent majoritairement dans les 6 premières semaines de traitement.
Respectez les consignes données par votre médecin généraliste ou endocrinologue concernant la conduite à tenir en cas de fièvre pendant le traitement.
Astuces gestuelles :
La bonne façon de porter son masque :
Vigilance pendant la période menstruelle :
Conseils aux futures mamans :